OMC Pascal Lamy croit toujours une réunion possible en mai
Une réunion en mai pour tenter de débloquer les négociations au sein de l'Organisation mondiale du commerce (OMC) est toujours possible, a estimé le directeur-général de l'OMC Pascal Lamy dans un entretien publié mardi par les Echos.
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Interrogé sur le fait que la faisabilité d'une telle réunion était remise en doute, M. Lamy a répondu: "non c'est encore faisable". "Les grands responsables politiques sont tous d'accord pour dire qu'il faudrait conclure la négociation d'ici la fin de l'année et que, avant cela, il faut s'accorder sur trois des vingt sujets sur la table, subventions agricoles, droits de douane agricoles et droits de douane industriels", a-t-il ajouté.
L'état des négociations rend très peu probable la tenue d'une conférence ministérielle en mai, avait indiqué la semaine dernière Keith Rockwell, le porte-parole de l'OMC, à un groupe de journalistes à l'issue du Comité des négociations commerciales. "Cela sera extrêmement difficile, au vu des contraintes de temps et de l'importance de la substance du processus (des négociations), qu'une telle conférence se tienne en mai", avait estimé M. Rockwell.
Les représentants des 151 Etats membres de l'OMC discutent actuellement avec assiduité du chapitre agricole et des textes de compromis révisés sur l'agriculture et les produits industriels devraient être publiés au plus tôt cette semaine.
"Il faut des textes de compromis qui passeront à la moulinette des experts puis des négociateurs politiques. Combien de temps cela prendra-t-il ? Je ne le sais pas. Quand cela commencera-t-il ? Je n'en sais rien", a toutefois souligné M. Lamy. "Pour finir avant la fin de l'année, il faut tomber d'accord en mai ou en juin, car il faut de six à sept mois entre l'accord politique et la fin du round" de négociation, a souligné le directeur-général de l'OMC "Au-delà, on entrerait en zone rouge", a-t-il prévenu.
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